Investir en location courte durée

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Avec l’arrivée des Jeux Olympiques 2024, l’intérêt pour la location courte durée connaît une forte croissance. Pour beaucoup, c’est une opportunité exceptionnelle de générer des revenus supplémentaires. Cependant, plusieurs démarches doivent être suivies pour se conformer aux règlements locaux et ainsi louer en toute légalité. Voici les étapes essentielles pour réussir votre projet de location courte durée.

Vérification du règlement de copropriété

Pour ceux qui possèdent un bien en copropriété, la première phase consiste à vérifier le règlement de copropriété. Il est crucial de s’assurer qu’aucune clause n’interdit la location meublée de courte durée. Parfois, on trouve des mentions telles que « habitation exclusivement bourgeoise ». En absence de telles restrictions, vous pouvez procéder à la mise en location.

Cette étape permet d’éviter des conflits avec les autres copropriétaires et de commencer la procédure sereinement. N’hésitez pas à consulter le gestionnaire de copropriété si vous avez des doutes sur certaines clauses.

Déclaration à la mairie : comprendre les exigences

Déclaration simple ou préalable ?

La déclaration de votre logement diffère selon sa localisation et son usage. Deux types de déclarations existent : la déclaration dite simple et celle soumise à enregistrement. La première aide simplement la mairie à recenser les locations touristiques. Quant à la seconde, elle concerne les communes appliquant une réglementation stricte sur le changement d’usage.

Pour savoir quel type de déclaration est applicable à votre situation, il est souvent possible de trouver cette information sur le site web de votre mairie. Cette formalité peut parfois se réaliser directement en ligne.

Résidence principale vs secondaire

Si vous louez votre résidence principale et que votre commune n’applique pas un strict règlement de changement d’usage, aucune déclaration n’est exigée. En revanche, si telle réglementation est en vigueur, une déclaration préalable soumise à enregistrement devient nécessaire. Ce numéro d’enregistrement devra apparaître sur toutes vos annonces de location.

Pour une résidence secondaire ou un investissement locatif, les règles sont similaires mais nécessitent souvent déclaration et enregistrement indépendamment de la situation réglementaire locale.

Autorisation de changement d’usage

Quand est-elle requise ?

Dans les grandes villes comptant plus de 200 000 habitants ou dans certains départements franciliens comme les Hauts de Seine, une autorisation de changement d’usage est impérative pour une location répétée de courte durée. Cette règle peut aussi s’appliquer dans toute autre commune où le conseil municipal a voté cette application.

En revanche, si vous louez votre résidence principale, cette formalité ne s’impose pas où que soit situé votre bien immobilier. Cela simplifie grandement les démarches pour ces propriétaires.

Cas particulier des résidences secondaires

Pour les résidences secondaires situées dans des zones régulées, l’autorisation de changement d’usage est obligatoire pour une location répétée. Sans cette autorisation, seule une location occasionnelle reste licite. Notez que si l’autorisation obtenue est temporaire, elle n’exigera pas de compensation. Autrement, une transformation compensatoire d’un local commercial en habitation pourrait être demandée.

Points clés à retenir

  • Vérifiez le règlement de copropriété pour éviter les problèmes inattendus.
  • Informez-vous sur les exigences locales concernant les déclarations à la mairie.
  • Comprenez les conditions pour obtenir une autorisation de changement d’usage, surtout dans les grandes villes et les communes spécifiques.
  • Prenez en compte les nouvelles lois et propositions législatives pouvant affecter le marché locatif.

Louer son bien en courte durée offre de belles perspectives financières, notamment avec des événements majeurs comme les Jeux Olympiques. En suivant ces recommandations et en restant informé des évolutions législatives, vous maximiserez vos chances de succès tout en respectant les règlementations en vigueur.